Tout comme il est d'usage de noter que Plus personne lit dans le métro, il est courant de noter les désagréments de la vie en ville et le manque de civilité que nous constatons toujours chez les autres, étrangement jamais sur nous-mêmes...
Ainsi, nous déplorons la dissolution des liens sociaux, le manque d'attention envers autrui, la dégradation (réelle ou imaginaire) de l'ambiance générale. Il en est même pour trouver des explications à ces phénomènes : rationnels, politiques, sociologiques, complotistes, psychologiques, réseaux socioïques, et plus si affinités.
D'ailleurs, nous avons déjà observé ici un phénomène aussi vénère que La lutte des places. Et pourtant, pourtant, il ne sera pas dit que l'humanité se dissout (entièrement) dans la masse. Je m'explique.
Un lundi matin comme un autre, juste après avoir entendu la voix qui me dit de faire attention à la marche, je descends du métro et aperçois un homme avec une canne blanche à une dizaine de mètres sur le quai vide. Il n'est pas encore à hauteur du métro et n'aura sûrement pas le temps d'avancer assez avant que les portes ne se referment.
L'homme interpelle et pose une question à personne, à celles et ceux qu'il ne voit pas et sortent du métro :
- C'est là ? en agitant sa canne.
La femme sortant du premier wagon, celle qui était la plus proche de lui, répond à distance :
- Attendez, vous êtes un peu loin, vous aurez le prochain. Je vais vous guider si vous voulez.
Au même moment, le conducteur du métro descend sur le quai (il n'a pas vu la femme qui se proposait d'aider car elle n'est pas encore arrivée à son niveau, et il n'y a toujours personne sur le quai aux côté de l'homme à la canne). Tout naturellement donc, le conducteur descend de sa salle des machines pour aller chercher l'homme sur le quai.
On dirait bien qu'ils se connaissent, que c'est une habitude ! Est-ce le cas ?
- Attendez, j'arrive. lance-t-il tout naturellement.
Mais au même moment, il détourne la tête et se rend compte qu'une femme s'était déjà proposé. Il remonte donc aux manettes de son métro. Puis, il attend.
La femme s'approche et dirige sa main vers le bras de l'homme sans le toucher. Elle doit lui demander s'il veut de l'aide, ou si elle peut lui prendre le bras avant de le toucher. Suite à quoi, elle l'amène jusqu'aux portes du métro.
Le conducteur patiente encore quelques secondes avant de faire sonner les portes - le temps que l'homme à la canne s'asseye ? - et de repartir.
En mars, les gens continuent à lire en sous-terrain.
On innove sur le blog : une liste avec critique élaborée à la clé ♥️♥️♥️
Thinking better
Marylène PATOU MATHIS L’homme préhistorique est aussi une femme ♥️♥️♥️
La dramaturgie (un de ces pavés!)
Camille LAURENS Fille
Olivia RUIZ Écoute la pluie tomber
Un livre dans une langue très très inconnue (sûrement de l’est mais pas en cyrillique)
Grégoire BOUILLIER Le cœur ne cède pas
DOSTOIEVSKI Le joueur ♥️♥️♥️
Sally ROONEY Normal People ♥️♥️♥️
On aime les livres reconnaissables et écrits gros #vudeloin
Elie WIESEL
Giuliano Da EMPOLI Le mage du Kremlin
Margaret ATWOOD Hag-seed
Les arches de l’hiver (non trouvé)
La formule de dieu (par dieu? ah non par José Rodrigues dos SANTOS)
Guillaume MEURICE Le roi n’avait pas ri
Stephen HAWKING Une brève histoire du temps ♥️♥️♥️
Jean-Christophe GRANGÉ Les promises
René GUENON La crise du monde moderne (je sais pas pourquoi mais je le sens pas trop...)
Pilotez une équipe gagnante
HOMÈRE L’Odyssée
Alexandra LAPIERRE Belle Greene
Un lecteur à crayon à la main descend et est immédiatement remplacé par une lectrice à crayon à la main. Toujours pas de titres pour moi, j’ai la vue qui baisse et là bingo
Naguib MAHFOUZ ♥️♥️♥️
Anne WIAZEMSKY Jeune fille
Pierre ROSANVALLON Le siècle du populisme
Aldous HUXLEY Le meilleur des mondes
Cécile COULON Les ronces ♥️♥️♥️
Robert GODDARD Le retour
Nicolas BEUGLET L’île du diable
Creativity ing
Wilfred N’SONDÉ Héliosphéra, fille des abysses ♥️♥️♥️
S’approprier les métiers du recrutement
Je me tors dans tous les sens pour la bonne cause et ça valait la peine :
Orhan PAMUK Le musée de l’innocence
Milan KUNDERA L’insoutenable légèreté de l’être
Françoise BOURDIN Le meilleur est à venir
Mary HIGGINS CLARK Le temps des regrets #49,3
Un manga
Jules VALLÈS L’enfant
Virginie DESPENTES King kong théorie
Edward BERNAYS Propaganda
Une femme se fait sa Saint Patrick en écoutant du rock celtique à fond dans ses écouteurs (lundi matin)
Clémentine PORTIER-KALTENBACH Les secrets de Paris
Liane MORIARTY Le secret du mari
Beaucoup de secrets ce matin, et beaucoup de livres aussi ! On dirait que plus c’est tôt, plus il y a de livres. Moitié moins de monde qu’une demi-heure plus tard et le double de bouquins.
Seynabou SONKO Djinns ♥️♥️♥️
Alexandra DAVID-NEEL Les chemins de Lhassa
Daniel MENDELSOHN
Jean-Christophe RUFIN Le grand Cœur
Timothée PARRIQUE Ralentir ou périr
Jay ASHER
Manga
Marcel PROUST Du côté de chez Swann ♥️♥️♥️
Robert GODDARD Le secret d’Edwin Strafford
Mélissa Da COSTA Le doublure
André GIDE
Valérie PERRIN Changer l’eau des fleurs
Yasmina REZA Théâtre
Bell HOOK À propos d’amour
Donna LEON Le meilleur de nos fils
Jø NESBO McBeth
Gros gros pavé ! Une biographie de Saïd Sadi dont je ne retrouve pas l'auteur
Marcel OTTE Cro Magnon (tandis que je sors de l’expo art et préhistoire)
MAUPASSANT Bel ami
Giuliano Da EMPOLI Le mage du Kremlin
Michel QUINT Apaise le temps
HOOVER Jamais plus
Giuliano Da EMPOLI Le mage du Kremlin
PROUST A la recherche du temps perdu
Natacha APPANAH Rien ne t’appartient
Un mec se tord littéralement en deux et en arrière pour lire la frise des stations au-dessus de lui et savoir où il est. Mais mec, tu vas te coincer ! Fais un pas de côté ou regarde la frise d'en face. Pendant ce temps, une femme se douche littéralement les mains au gel hydroalcoolique.
Une série de fils et filles qui prennent le café dans leur chambre ?
Annie ERNAUX Mémoire de fille ♥️♥️♥️
Dominique LOREAU L’infiniment peu
RILEY
Toshikazu KAWAGUSHI Tant que le café est encore chaud
Isabel ALLENDE Fille du destin
ARAGON Les Chambres
Philipp MEYER Le fils
Et le gagnant du mois est, sans conteste, Giuliano Da EMPOLI qui est apparu 3 fois (devant Proust...) avec Le mage du Kremlin
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