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Le petit matin et les images

Le temps est devenu si étroit que je n’arrive plus à me glisser dedans. Il va falloir faire un régime. Le temps perdu, comme il paraît loin. A la recherche du temps manquant. Sans écrans, le temps nous manquerait moins, la réalité en garderait plus pour elle. Préserver le plus de temps possible pour la réalité, un idéal ? (Et mon blog alors… ?) Le petit matin du dimanche me tape sur l’épaule. Je le repousse, pour une fois dans la semaine que je pourrais dormir. Il continue, me nargue, me fait voir des images d’enfants dans des couloirs, de maisons incendiées, d’expositions d’estampes japonaises (le temps d’aller au Petit Palais voir cette exposition de JAKUCHU, il se cache où ?). Ce petit matin, il me fatigue d’avance mais il a le rayon de lumière séduisant. Il dit « aujourd’hui tu dois, il faut », plus que n’importe qui pourrait le supporter ; il encombre, fait tourner des mots dans ma tête pour s’assurer que je ne me rendorme pas et, le pire, il gagne la partie!


PS : il semblerait que d’autres que moi aient été interpelés par les images évoquées le semaine précédente autour de la question du "viol colonial". C'est désormais un vrai débat qui a lieu : est-ce que la publication de ces images - toutes ces images! - ne vient pas réactiver des fantasmes dont les auteurs du livre dénoncent eux-mêmes la persistance? N'eut-il pas été préférable de recadrer ces photos afin de rendre un visage à ces femmes déshumanisées par leur nudité imposée? Ces femmes, leurs familles, voudraient-elles être à nouveau exposées ainsi, serait-ce pour la Vérité? Les participants des "Rendez-vous de l'histoire de Blois" qui ont lieu très bientôt et qui traitent justement cette année de la "Puissance des images" auront là de quoi débattre.


En attendant les estampes, dans le métro et au cours de la semaine du 24 au 30 septembre, il y a encore plusieurs lecteurs d'auteurs japonais :


Jean-Laurent CASSELY La révolte des premiers de la classe. Métiers à la con, quête de sens et reconversion urbaine (et tout ça dans un seul livre!)

Pierre LEMAITRE Au revoir là-haut

Jon ROBERTS American desperado

Abi ELPHINSTONE Sky Song (dans le métro toujours, une jeune fille lit à voix haute à sa mère, en anglais. La mère a l'air d'être surtout attentive aux erreurs...)

Santiago PAJARES Imaginer la pluie

Roger NIMIER Le hussard bleu

George ORWELL 1984

Michel BUSSI Le temps est assassin

E. J. LÉVY L'amour, en théorie

Marc-Édouard NABE L'âme de Billie Holiday

COLETTE La Fin de Chéri (in extremis)

Erico VERISSIMO

Un jeune homme lit un énorme bouquin au papier très fin (un quarto ?). En temps normal, j'aurais effectué un déplacement stratégique dans le wagon pour identifier ledit ouvrage, mais là je n'ose pas, crainte de me faire remarquer et que le lecteur se confonde sur mes intentions ; il est totalement défiguré.

Assassin's face (et c'est pas une mauvaise blague)

Haruki MURAKAMI (à partir de maintenant, essayer de repérer la tête des gens qui lisent Murakami, il ne peut tout de même pas y en avoir autant...)

Lisa GARDNER Disparue

Jean COCTEAU La Difficulté d'être On relève une majuscule à difficulté et pas à être… choix de l'éditeur?

Aurelien BELLANGER Le Grand Paris

Yasmina REZA Babylone

Je vois 5-6 bouquins mais n'en choppe aucun.

Amita MUKERJEE Travailler en anglais

Un manga

Camilla LACKBERG La sirène

J.R. DOS SANTOS Furie divine

Jenny COLGAN La petite boulangerie du bout du monde

Shari LAPENA Le couple d'à côté

Il va à la boulangerie du bout du monde le couple d'à côté?

Christelle DABOS Le Passe-miroir. Tome 3. La Mémoire de Babel

Jirô TANIGUCHI Le Journal de mon père

Laurence BENAIM Yves Saint Laurent (lu par un jeune homme à piercing dans le nez, blouson de cuir, casquette à l'envers, tatouages et Dr Martens à plateforme)

Jean-Luc ALLOUCHE Le Roman de Moïse

Elif SHAFAK Soufi, mon amour (déjà croisé précédemment il me semble)

Robert MERLE



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