Lectures
- S. T. R.
- 18 mai
- 2 min de lecture
Tentative de nouveau concept. A défaut de listes de métro, vous trouverez ici (jusqu'à nouvel ordre), des poèmes express à partir de mes lectures du mois.
Go en librairie !
Ça délire ferme pour Duvanel
dans les maisons les rues
les hospices les nouvelles
Ça délire dans les têtes
sous les yeux dans la langue
C'est du vécu
On ne sait plus qui que quoi
On ne sait plus rien
sauf peut-être que c'est beau
Alors j'ai ralenti la lecture
pour goûter pour sentir
me fondre dans l'étrange atmosphère
qui ne manque pas d'humour
là où
(cela fait partie du métier du mari de poser partout des clôtures, de la toile métallique contre les mouches et autres dispositifs tout aussi utiles)
La Correspondante
Adelheid DUVANEL
Traduit de l'allemand (Suisse) par Catherine Fagnot
Editions Corti
Problème majeur
de ce livre
comme souvent chez Baldwin
on voudrait tout noter
tout retenir
Sa pensée rageuse précise et fine
révèle et révèle
encore
Aujourd'hui se textes ne sont
-malheureusement-
pas dépassés
France où il s'est installé
États-Unis où il a grandi
le tableau n'est pas le même
mais le racisme suit
Il écrit après-guerre
et évoque aussi
empathique accablé
le sort des Juifs d'Europe
Ouvrez le livre n'importe où
et pour un peu
vous entendrez son timbre
Quel habitué de Harlem peut sérieusement prétendre qu'une aire de jeux de plus ou de moins ait un réel impact sur la psychologie des citoyens ? Et pourtant c'est mieux, d'avoir l'aire de jeux [...]
Chroniques d'un enfant du pays
James BALDWIN
traduit de l'anglais (EU) par Marie Darrieussecq
Gallimard
Elle est vapeur Mylène
floue à elle-même
étai pour l'écrivain
jusqu'à ce que
la centrale, des lèvres
un sous-sol, l'écriture
Disparue
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