Discussion intergénérationnelle et endiablée sur le thème "comment vous faisiez avant le portable ? "
- Quand vous alliez quelque part, comment vous saviez où il fallait aller ?
Rires de la vieille génération.
- On avait des cartes.
- Mais comment tu savais où étais la rue ?
- Ben on avait des cartes.
Et la vieille génération de se souvenir d'une seule voix :
- Par exemple, à Paris, tout le monde avait un petit carnet bleu avec toutes les rues de Paris réparties par arrondissement, etc. Tu cherchais la rue dans un index, puis tu allais à la bonne page et là tu avais des indications style B4 pour t'aider à te repérer et limiter ta recherche dans une case.
- Mais comment vous saviez dans quel sens c'était ?
Rires
- La carte, elle est pas forcément dans le bon sens.
L'un de nous (ancienne génération) se rappelle soudain :
- On demandait aussi beaucoup notre chemin.
Une autre surenchérit :
- Et quand on allait chez quelqu'un, si c'était la première fois, on avait le droit à quelques indications. Genre, en sortant du métro, la deuxième à droite.
- Il fallait avoir le code aussi, il y avait beaucoup moins d'interphones. A Buenos Aires, par contre, il n'y avait pas de code, que des interphones avec seulement des numéros inscrits dessus. Il fallait connaître le numéro de l'appartement si on voulait arriver chez les gens.
- Parfois, on se retrouvait à gueuler en bas d'un immeuble parce qu'on n'avait pas le code ou qu'on devait nous lancer la clé par la fenêtre.
Fou rire d'une partie de la jeune génération, l'autre partie est plongée dans des livres en papier.
- Je viens de réaliser ! Vous pouviez même pas regarder sur internet avant de partir !
- Non.
- Et pour le métro ? Vous faisiez comment ?
- Pareil, tout le monde avait une petite carte de métro qui tenait derrière l'étui de "carte orange." Tout tenait sur le même mini plan.
- C'est clair, on avait des bons yeux à l'époque.
- Je connaissais pas mal de lignes et de stations par cœur. Je savais où changer et combien de stations j'aurais.
- On regardait aussi les plans en station. Ils y sont toujours.
- Mais comment vous saviez combien de temps allait durer le trajet ?
- On ne savait pas exactement, on estimait. On ne savait pas non plus dans combien de minutes allait arriver le prochain métro.
- Nan, l'enfer !
- Mais vous arriviez à l'heure ? Pour se retrouver quelque part, fallait se dire à demain à tel endroit à tel heure et il fallait y être, c'est tout ?
Rires.
- Oui, c'est tout.
A la antigua
Charla intergeneracional sobre el tema “¿cómo hacían antes del móvil?”
- Cuando iban a un lugar, ¿cómo sabían a donde había que ir?
Risas de la vieja generación.
- Teníamos mapas.
- ¿Pero como sabias donde quedaba la calle?
- Con los mapas, los planos.
Y la vieja generación de acordarse de una sola voz.
- Por ejemplo, en Paris, todo el mundo tenia un cuadernito con todas las calles repartidas por zonas, etc. Buscabas en el índice y luego ibas a consultar la página indicada, siguiendo las indicaciones tipo B4 que te ayudaban a limitar donde buscar en la página.
- Pero ¿cómo sabían en qué sentido había que mirar e ir?
Risas.
- El mapa no esta siempre en la buena dirección.
Uno de nosotros (antigua generación) entonces se acuerda:
- También pedíamos mucho nuestro camino en la calle.
Otra agrega:
Y cuando íbamos a la casa de alguien, si era por primera vez, teníamos derecho a algunas indicaciones antes por teléfono. Tipo; cuando salís del subte, la segunda a la derecha.
- También había que tener el código, había mucho menos interfonos que ahora. En Buenos Aires, al revés, no había códigos, pero tenías que conocer el numero del departamento para el interfono si querías llegar.
- Hay veces, uno se encontraba gritando debajo de un edificio para pedir un código o que manden las llaves por la ventana.
Carcajadas de una parte de la joven generación, la otra esta leyendo libros de papel.
- ¡Pero acabo de darme cuenta que ni siquiera podían mirar en internet antes de salir!
- No…
- Y para tomar el subte, ¿cómo hacían entonces?
- Lo mismo, todos teníamos un mapita diminuto con todo encima.
- Claro, teníamos mejor vista en aquella época.
- Me acuerdo que me sabia bastante liñas y estaciones de memoria. Sabia donde cambiar y cuantas estaciones iba a tener.
- Y mirábamos los mapas en las estaciones, siguen ahí.
- ¿Y cómo sabían cuanto tiempo iba a durar el trayecto?
- Era más una estimación que otra cosa, por costumbre.
- Tampoco figuraba los minutos antes del próximo metro, como ahora.
- Nooo ¡que cagada!
- ¿Pero llegaban a lo hora o qué? ¿Para encontrarse con alguien en alguna parte, había que decir mañana en tal lugar, a tal hora y había que estar, ya está?
Risas.
- Si, ya está.
En août, on croise encore des livres / En agosto, se ven libros :
Amine MAALOUF Samarcande
Laura VASQUEZ Vous êtes de moins en moins réels
David FOENKINOS La tête de l’emploi
Arthur SCHOPENHAUER L’art d’avoir toujours raison (je connais la personne qui lit ça...)
Victor HUGO Les travailleurs de la mer
CONAN DOYLE
Fondation custodia Jacobo Viel précurseur de Veermer
Deborah LEVY Le coût de la vie
Diane COOK Dans l’état sauvage
Silvana me raconte qu'elle a eu un choc en reprenant le métro pour la première fois en 10 ans : plus personne avec un livre, tout le monde avec un téléphone… j’ai fait la pub de mon blog mais je dois bien avouer que c’est vrai. On est tou.te.s accros…
Silvana me cuenta que le impactó cuando retomó el subte en Paris después de 10 años: nadie más estaba con un libro… Hice la publicidad para el blog pero tengo que reconocer que es verdad. Estamos todes pegados…
Tatiana de ROSNAY Elle s’appelait Sarah
Bruno GACIO C’est quoi c’bordel?
DOZOIS Épées et magie
Stefan ZWEIG Le joueur d’échecs
La guerre des intelligences à l’heure de chatgpt
Blackwater La digue
Laetitia COLOMBANI La tresse
Paul AUSTER Cité de verre
SÔSEKI Oreiller d’herbe ou le Voyage poétique
Deborah LEVY Le coût de la vie
Nueva historia minima de México
Robert Louis STEVENSON Enlevé
Les linguistes atterrés Le français se porte très bien merci
Michael CONNELLY The concrete blonde
Victoria AVEYARD
FLAUBERT Trois Contes
La guerre d’Espagne
La mort a très mauvais goût
Michel HABIB La constellation des DYS
Stephen KING Misery
Guillaume MUSSO L’inconnue de la Seine
Simone VEIL Une vie
Black Butler
Steven D. LEVITT Super freakonomics
Madelaeine MILLER Le chant d’Achille
CÉLINE D’un château l’autre
L’as de cœur
Ewald ARENZ Le parfum des poires anciennes
Liberalismo Le mec souligne, place des petits post it et écrit partout où il peut sur le livre : page de garde, marges, hauts et bas de pages et il s’écrit même dans l’oreille avec son crayon 😅 j’ai peur qu’il se perce le tympan…! El tipo subraya, pega post it por todas partes, escribe en todas la paginas, arriba, abajo, en las márgenes. También se escribe adentro de la oreja con su lápiz, tengo miedo de que se perfore el tímpano…
Viola ARDONE Le train des enfants
Leila MOTTLEY Arpenter la nuit
Haylen BECK
Delphine de VIGAN
Le quiddich
And the winner is :
Deborah LEVY!!!!! pour la seconde fois/por segunda vez
Des nouvelles du blog / Noticias del blog :
Si vous avez raté cet épisode qui parle de la même chose que Silvana ;)
Si se perdieron el post que habla de lo mismo que Silvana
Et aussi une double liste, doble lista :
Quand Deborah LEVY avait déjà gagné
J’adorai ce petit livre bleu ou rouge tout corné et sali qu’on avait dans le fond de nos sacs… j’aimais bien aussi le jeté de clefs ou le code gueulé à tout le quartier 🏘️